Une longue ascension, pleine d’émerveillement
On s’est quitté sur la corniche (#1), au niveau de la anse de l’Oriol. C’est là que je bifurque à gauche et commence, telle une pèlerine, la longue ascension jusqu’à la basilique de Notre-Dame de La Garde. Je me hisse, je grimpe tout en devinant, hallucinée, les belles baraques du quartier du Roucas-Blanc. Je finis à pic, par un sentier jalonné d’escaliers et 45 min plus tard m’y voilà, je suis en haut et peux admirer tout Marseille. C’est beau, c’est vaste, c’est impressionnant !
Intérieur comme extérieur, la « Bonne-Mère », qui domine Marseille, est très belle. Mais ce sont tous ces ex-votos déposés par les marins, qui ont le plus retenus mon attention.
Et puis voilà, après avoir bien apprécié la vue, la table d’orientation, le Vieux-Port et compagnie…, il fait frisquet là-haut, alors il est temps de redescendre et de se préparer à quitter la ville avant l’heure des bouchons.
C’est parti pour une descente en « azimut brutal » (j’adore cette expression), jusqu’à la voiture. Après près de 3H30 de marche, me voilà crevée mais ravie, voire impressionnée !
Verdict : Ce jour-là, ma mère m’accompagnait malgré quelques réticences, peu convaincue par une certaine… image de Marseille. Elle a semble-t-il été émerveillée et son opinion sur la ville a évolué dans le bon sens. Quoiqu’on en dise, Marseille est aussi, une très belle ville qui a des atouts d’exceptions, que beaucoup d’autres grandes métropoles peuvent lui envier. Reste à la rendre encore plus belle et accueillante…
Le volet #1?
En savoir plus sur l’histoire des lieux évoqués ? http://www.marseille-ancienne.fr/geo_corniche.php
Où Manger ? Dauphins Corniche, Chez Jeannot (à suivre), Petit Nice…et bien d’autres.