Certaines ne les réservent qu’aux jolis mois d’été, allongées sur une serviette. D’autres ne se délectent de leur lecture, qu’en catimini, trop honteuse de reconnaître qu’elles aiment ça. Moi j’avoue, je le dis au grand jour, j’aime me détendre et lire avidement quelques ouvrages appartenant à ce que l’on nomme communément la « Chick lit ». La « Chick lit », késako ? Genre littéraire dont le ton est désinvolte, désabusé, marqué par un recul humoristique et l’autodérision (dixit Wikipedia), dont la figure de proue n’est autre que Le journal de Bridget Jones.
Ces derniers temps donc (besoin de me remonter le moral et de rêver à de beaux contes de fées), je me suis prise d’une passion toute relative pour les livres d’Emily Giffin. Alors on est d’accord, bien qu’américaine, le talent de cette auteure n’arrive certainement pas à la cheville de J.Kerouac ou P.Auster. Mais l’objectif est différent, l’idée n’est pas de se prendre la tête, mais de se la vider (que d’expressions imagées avec la tête !). L’espace de quelques heures (six en moyenne), ses histoires de trentenaires en quête d’une vie meilleure permettent de s’émouvoir, de pleurer et de rire (ou même pleurer de rire). Ces livres ont, à peu de choses prêt, le même effet curatif qu’un génial ( ?) Dirty Dancing ou qu’un romantique L’Arnacoeur.
Et tant que j’y suis, si ces ouvriers pouvaient arrêter leurs travaux pendant que j’essaie d’aligner quelques lignes, ça m’arrangerait ! Emily Giffin et ses « œuvres », c’est ici, dans la catégorie J’ai lu !
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